" J’aime trouver de la noblesse dans des choses ordinaires "
Valérie Bérenger a suivi les cours de peinture décorative à l‘école Van der Kelen à Bruxelles en 1996. Récompensée de la plus haute distinction (médaille d’or), elle est rentrée de Belgique imprégnée de couleurs nordiques, énigmatiques et inspirantes.
Elle a alors peint des décors variés dans des Palais en Arabie Saoudite, des hôtels particuliers en France, ou bâtiments publics à Berlin, Bruxelles, ou Londres. Elle crée aussi des motifs pour Gerflor (35 motifs inédits et textures) entre 2012 et 2017.
A Paris depuis 2015, elle travaille notamment pour AC Matière (studio de création pour des grandes maisons de luxe). C’est l’atelier de la matière par excellence. L’enduit y est revisité façon luxe et au goût du jour.
Son atout dans cet atelier : son sens de la couleur, de la composition et de l’intuition. Valérie a le geste rapide et spontané, c’est ce qui plait.
Parallèlement à toutes ces activités où l’inspiration se doit d’être partout, elle crée des oeuvres, des séries de tableaux, qui sont pour elle comme une urgence.
Dans la série : « Je suis la suie », elle utilise des papiers italiens qu'elle détourne de leur usage habituel. Elle les maroufle, les teinte afin qu’ils fassent corps avec la toile et qu’ils vibrent avec la lumière ambiante. La composition abstraite et graphique qui s’en dégage peut faire penser à un paysage, une ligne d’horizon, la mer qui se retire sur une plage.
Le tableau propose ainsi un chemin et c’est au spectateur de l’emprunter. Elle aime que la peinture soit frappante tout en restant mystérieuse.
Mêler la force du geste (ce qui relève de l’intuition) et le soin apporté à l’élégance du détail (ce qui relève de la réflexion) est une partie de ce que recherche Valérie et de ce qu'elle aime. C'est un axe qui guide son travail.
" Si je faisais du cinéma, je ne choisirais que les plans très larges de paysage et que les plans très serrés sur les visages. Je ne tournerais pas de plans moyens. "
